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Sur ce projet, nous faisons le choix d’une méthode atypique pour installer une porte à galandage : plutôt que d’intégrer la structure dans le mur porteur, nous optons pour la création d’une cloison de doublage indépendante. Cette solution permet de préserver l’intégrité structurelle et les performances thermiques de l’ossature bois, tout en offrant le confort et la discrétion d’une porte coulissante. Voici, étape par étape, comment mettre en œuvre cette configuration.
La configuration classique d’une porte à galandage consiste à placer les cadres de la porte contre les tableaux de l’ouverture, puis à créer une fente dans laquelle le châssis métallique du galandage est inséré. Cette technique est adaptée aux constructions en maçonnerie. En revanche, dans les bâtiments à ossature bois, il n’est pas possible de créer des fentes dans la structure sans risquer d’en compromettre la stabilité.
Dans ce cas, la méthode appropriée consiste à concevoir une ouverture suffisamment large pour accueillir à la fois le cadre de la porte et le châssis métallique. Une cloison de doublage est ensuite rapportée en parement du châssis pour permettre le coulissement de la porte.
Cependant, cette configuration présente un inconvénient majeur en matière de performance thermique : la zone occupée par le châssis ne permet pas l’intégration d’un isolant en épaisseur standard. Il en résulte un pont thermique localisé, susceptible de compromettre la continuité de l’isolation du mur. Dans le projet présent, la largeur importante de la porte a également une incidence sur la stabilité mécanique des murs.
En raison des contraintes mécaniques et, surtout, énergétiques exposées précédemment, une solution constructive non conventionnelle est retenue pour la conception de la porte à galandage. Dans cette configuration, le cadre de la porte est positionné en retrait vers l’intérieur, de manière à permettre le coulissement de la porte le long de la paroi intérieure du mur.
Le châssis de galandage est dissimulé derrière une cloison de doublage montée sur une ossature métallique. Des pièces de bois intégrées à la structure assurent la fixation du châssis et renforcent son rôle de butée, garantissant ainsi la stabilité et la solidité de l’ensemble.
Dans cette configuration, la porte à galandage s’intègre dans une cloison de doublage, indépendante du mur porteur en ossature bois. L’emplacement de la baie s’évalue en fonction du passage souhaité et de l’espace nécessaire au refoulement de la porte, généralement équivalent à deux fois sa largeur.
Des repères précis sont tracés au sol, au mur et au plafond afin de positionner la cloison et la structure avec rigueur. La planéité du sol et l’aplomb du mur existant sont soigneusement contrôlés. Cette préparation garantit une mise en œuvre propre, sans compromettre la performance thermique ou l’intégrité de l’ossature bois.
Une fois les repères précis tracés au sol et sur les murs, la structure métallique est simplement présentée à son emplacement. À ce stade, il s’agit de vérifier que la structure correspond parfaitement aux ouvertures et aux traçages effectués précédemment. La structure est maintenue en place provisoirement à l’aide de serre-joints, ce qui permet d’ajuster les alignements et les niveaux avant toute fixation définitive.
Avant la fixation définitive de la structure, les éléments assurant l’étanchéité autour de l’ouverture doivent être mis en place. Sur ce projet, des compri-bandes ont été installées entre l’ossature du mur et la structure de la porte afin d’assurer l’étanchéité à l’eau et à l’air. Sur les montants du cadre, des joints brosses ont également été posés pour limiter les infiltrations d’air au niveau de l’ouverture. Les dispositifs à mettre en place varient selon les préconisations du fournisseur.
Pour plus de détails sur l’étanchéité au niveau des ouvertures, nous vous invitons à consulter l’article Etanchéification des ouvertures.
L’aplomb des montants verticaux est vérifié à l’aide d’un niveau laser. L’alignement horizontal du cadre est contrôlé sur toute sa longueur. Le châssis est également inspecté pour s’assurer qu’il suit parfaitement les repères de pose et qu’il ne présente pas de déformation.
Une fois les écarts identifiés, des cales plastiques sont insérées entre les équerres et l’ossature des murs pour corriger l’aplomb des montants verticaux et l’alignement horizontal du cadre. Le châssis est également ajusté pour garantir une parfaite planéité et un coulissement optimal de la porte. Chaque ajustement est contrôlé à l’aide du niveau laser pour assurer la précision de l’ensemble.
Voici une vidéo sur la réalisation de cette étape :

Pose de la structure de la baie vitrée (1min32sec)
La suite de cette article est la pose du cloison doublage.TEXTE APRES GLOBAL















